Archives de catégorie : Trucs bidules et causeries

2020-2021 : bla bla bla

Pour commencer, je souhaite vous remercier, vous qui êtes toujours là, qui m’écrivez un message ou qui passez juste comme ça regarder ce qui se passe par ici ! Sachez que les deux me font plaisir. Ils font partie des petits bonheurs que je cultive et que je collectionne pour les moments un peu trop difficiles de la vie. Cette année m’a fait vivre les décès de trois de mes grands-parents, à la maladie d’une personne proche, à la gestion de ce virus dans mon métier de maîtresse.

Trouver des petits bonheurs dans ce tumulte coûte que coûte pour adoucir la tristesse et l’angoisse, voilà mon crédo ! Je partage donc avec vous cette jolie citation qui me qualifie bien je trouve 😉

Je vous souhaite pour vous et vos proches d’être en bonne santé autant que possible, de rire et/ou sourire (au moins une fois par jour) et d’être heureux !

Belle année 2021 !

Une trousse protège casque audio

Vous allez penser que je fais une crise maniaque de trousse parce que je n’arrête pas d’en coudre ces derniers temps (si si, je vous promets que je ne vous les ai pas toutes montrées). Mais non, je vais bientôt arrêter 😉

Celle-ci a été réalisée grâce à ce tuto de trousse et ce patron (le plus grand).

J’ai utilisé du simili pour l’extérieur et j’ai molletonné l’intérieur avec de la ouate et du coton. La taille est parfaite !

L’article égocentrique : mon lundi et un porte monnaie

Le tourbillon de la rentrée est en route. Mais dans cette tornade, ce rythme infernal, j’ai fait le choix de travailler moins mais d’avoir plus !

Le dimanche soir, j’ai l’esprit libre, libre de penser que le lendemain sera un jour de plus. Pour coudre, bricoler, faire du ménage, travailler mais du temps en plus. Certains diront que bon, avec 6 mois de vacances par an et 4 x 6 h de travail par semaine… franchement, de quoi je me plains 😉

Et bien oui, j’assume d’avoir demandé un jour de moins, mon lundi, pour pouvoir rester dans mon école de coeur et ne pas être obligée de me couper en 4. En 3 suffira 😉 : mardi : MS/GS, jeudi : TPS/PS, vendredi GS.

Et entre autres 1000 occupations diverses et variées, j’ai cousu ce petit porte monnaie pour le jeu de marchande des GS.

Le tuto est toujours disponible ici et le patron !

la montagne autour de Bourg saint Maurice

Houlàlà ! Désolée, je vous ai abandonnée lâchement ! Il faut aussi avouer que je n’ai quasiment rien cousu des vacances, ceci expliquant cela.

J’ai rangé les 2 premières semaines puis j’ai lu, beaucoup et puis toute la famille Zastuce est partie dans les montagnes une semaine. Je partage avec vous quelques clichés. Honnêtement, je crois que je ne m’en lasserai jamais !!! Nous étions du côté de Bourg Saint Maurice cette année et comme toujours nous avons randonné en famille.

Du côté de Séez
Lac des moutons et Mont blanc
Vallée de Chapieux

Dans les prochains jours, je vous montrerai les petites cousettes que j’ai fait il y a peu pour mes neveux adorés.

Article égocentrique : L’après confinement

Voilà maintenant trois semaines que je n’ai rien cousu d’autres que des masques. Les derniers ont été réalisés avec un état d’esprit différent. Je ne suis plus en colère mais je n’oublie pas pour autant. Les vosgiens sont coriaces ! 😉

Les derniers masques se sont voulus jolis et personnalisés (une personnalité = un tissu choisi avec soin). Un méchant virus comme je dis à mes élèves, un virus pas très beau qui empêche de s’enlacer, de s’embrasser, de se donner la main. Un petit pied de nez qui offre du beau qui peut protéger.

Ceux-ci ont été offerts à ma soeur de coeur afin qu’elle puisse les offrir à son tour…

J’ai repris le chemin de l’école mais pas mes enfants. Ils sont heureux comme ça. M. Zastuce est en télétravail et la décision a été prise en famille. Quelques semaines à continuer l’école à la maison, à grimper dans le jardin pendant la récréation et à imaginer et créer l’après-midi. Pauline, ma P’tite Poulette, a la peau chocolat au lait, dès qu’elle voit un rayon de soleil, elle sort dans le jardin. Le P’tit Poulet, Baptiste, lui apprend à dire je t’aime à sa soeur. Il lui prouve tous les jours par de petites attentions. C’est beau de les voir partager ce moment.

Une amie m’avait demandée au début du confinement si cela rapprochait mes enfants… à l’époque je lui avais dit que non mais maintenant si ! C’est beau !

Le confinement a été tellement doux ici, il nous a conforté dans notre mode de vie simple et tranquille. Il a ancré nos certitudes dans notre façon de voir le monde et dans nos engagements présents et futurs.

Et vous ? Comment ça s’est passé ? J’espère que ce moment suspendu vous a permis de voir, d’ouvrir vos yeux, de partager à distance, de vivre en prenant conscience de vos essentiels.

L’article égocentrique : la colère et l’idéalisme

Je vous ai parlé il y a quelques jours que j’étais en colère. Oui j’étais TRES en colère contre ces personnes qui profitent des bonnes âmes. J’ai cousu énormément de masques, je l’ai déjà évoqué, j’ai arrêté de les compter mais à vue d’oeil, j’en ai réalisé au moins 250 et le chiffre continue d’augmenter. J’ai cousu des callots aussi pour les hôpitaux. Je les offre, je ne demande rien en échange. Si on insiste je propose de faire un don à une association et pas forcément pécunier.

J’étais très en colère pour plusieurs raisons et peut-être que je vais perdre ici quelques lectrices mais je prends le risque :

  • j’ai lu ici et qu’on abusait de la bonne volonté des couturières. Des entreprises et des collectivités demandent (j’emploie le présent parce que c’est toujours le cas) de grandes quantités de masques gratuitement à des petites mains plutôt que d’acheter à des entreprises, qui embauchent des couturières et qui les rémunèrent. On exploite la solidarité et je ne peux l’accepter.
  • l’AFNOR qui se dit tellement généreuse de fournir à qui veut gratuitement le patron pour réaliser des masques, se fait le relais de ce que j’ai évoqué plus haut en mettant en relation des entreprises et des bénévoles. Et oui, j’entends que le manque de masques est criant mais il y a des abus. J’en ai moi-même fait l’expérience : une collectivité m’a commandée 12 000 masques à titre gratuit ! Vous lisez bien, 12 000 ! J’ai bien évidemment refusé.
  • je vois des sur-blouses en nappe réalisées avec des agrafeuses, des blouses en sacs poubelles. C’est inacceptable comment en est-on arrivé là ?
  • j’ai entendu mon ministre me dire que j’allais devoir retourner travailler pour soit-disant aider ceux qui en ont besoin mais derrière tout ça, il y a des décisions politiques qui ne me font pas espérer un monde de l’après meilleur. Au contraire, on veut nous obliger à faire des efforts, à renoncer à tous les droits sociaux acquis sur des dizaines d’années. On nous surveille, on nous traque. On veut faire repartir l’économie et faire comme avant, consommer toujours plus, offrir aux plus riches un avenir confortable et laisser les plus pauvres encore plus pauvres. Je pense qu’il y a d’autres alternatives, certaines d’ailleurs sont déjà en place dans d’autres pays européens.

Pour être moins en colère, je cherche les initiatives, les idées qui peuvent offrir un monde de l’après plus arc-en-ciel que noir ou gris foncé. Bien évidemment cela ne se fera pas sans effort, sans investissement, sans sacrifice. Mais j’espère un temps où il y aura du changement, un jour où le monde sera plus solidaire et égalitaire. OUI je ne suis pas qu’une couturière je suis aussi une idéaliste prête à semer des graines ici et là pour que notre avenir à tous puisse un jour être multicolore.

Si vous voulez en savoir un peu plus, je vous invite à écouter ces vidéos et à lire cet article :

Et si vous voulez creuser encore un peu le sujet, je peux vous faire suivre mes lectures, n’hésitez pas !

L’article égocentrique : le confinement

Je me sens tellement chanceuse…

J’ai une famille qui est encore en bonne santé, une maison à la campagne avec un jardin et tout ce qu’il me faut pour être maîtresse d’école.

J’ai tout ce dont j’ai besoin.

Je ne peux m’empêcher de penser à ce gouffre entre ce que je vis ici et ce qui se passe là bas, là où les gens prennent le risque chaque jour d’être ou de transmettre à leurs proches, décident de l’impensable.

Je ne regarde pas les informations, je prends connaissance un peu, juste pour savoir. Je couds, beaucoup pour les autres en dehors de mes heures d’école (des masques, des calots, les demandes affluent de tous les côtés). Deux tiers du temps pour mes enfants, un tiers pour mes nombreux élèves. Un petit mot gentil, la vidéo d’une histoire que je leur lis, des activités avec les moyens du bord, des échanges avec les collègues. Je ne m’ennuie pas, je suis même très occupée. Les repas, les tâches ménagères et moi et moi et moi dans tout ça ? Et bien j’essaie de me garder un peu de temps pour respirer, pour méditer.

Il y a maintenant un tout petit peu plus d’un mois, ma mamie Jeanne et partie rejoindre mon pépère Fernand. J’ai eu la chance de lui dire au revoir pour de vrai. Je pense souvent à elle, à son amour de la terre, à son jardin impeccable. Je mange ses mirabelles dans des tartes et je bichonne son Saint Paulia. Ce temps suspendu me permet d’infuser tout ça.

C’est très étrange ce que nous vivons.

Mais je suis confortée dans mon mode de vie simple et local. Mon besoin viscéral de faire quelque chose pour les autres même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans un océan en pleine tempête.

Et vous, comment allez-vous ?

L’article égocentrique : les petits bonheurs

Hier, je vous parlais de petits bonheurs. Ca a un côté fleur bleu, je vous l’accorde mais c’est franchement essentiel et ça se cultive. Plus vous allez les voir plus ils vous apparaîtront comme une évidence.

J’ai toujours apprécié ce qu’il y avait sous mes yeux. Mon besoin de nature a toujours été très fort et je suis dans la contemplation donc ça aide. Mais j’ai aussi habité en ville à Nancy et j’y ai trouvé tout de même mon compte.

Si ça vous dit d’essayer, je vais vous expliquer comment faire (et là encore, ce n’est QUE ma technique et pas une méthode miracle). De même que quand le nuage est très noir, c’est plus difficile d’avoir l’envie de trouver les petits bonheurs mais pas impossible.

Le matin quand j’ouvre les volets, ou que je pars au travail, je prends quelques SECONDES (5 ou 10 pas plus) pour balayer la vue. Ce petit moment de pause fait déjà un bien fou et tous les jours vous verrez que ce sera différent. Puis tout au long de la journée je me contente de peu. J’apprécie un sourire ou une remarque gentille d’une collègue ou un inconnu qui me laisse passer devant lui sur l’autoroute. Mais je remercie à chaque fois et je trouve que c’est important de le faire pour que ça ai encore plus de sens. Ca ne dure pas 3 heures, là encore, un signe de tête, un sourire en retour ou un geste de la main suffisent.

En réalité, ces petits bonheurs appartiennent à chacun, nous avons tous des sensibilités différentes et un petit bonheur pour l’un ne le serra pas pour un autre. MAIS ce qui est important c’est de faire attention et de s’arrêter. Je sais, s’arrêter alors que tout va trop vite ce n’est pas facile tout le temps mais juste un tout petit peu. Regarder ou écouter 5 secondes suffiront à vous faire prendre conscience des beautés qui nous entourent.

Il y a quelques semaines, j’ai vécu un petit bonheur génial ! Dans ma classe de moyenne section, il y a un enfant qui n’ose pas beaucoup parlé et est très timide. Un lundi où j’étais en formation dans l’école et remplacée dans ma classe. Je suis passée dans le couloir. Je discutais avec ma collègue et là, ce petit bonhomme là est venu me voir, il m’a tiré la manche et m’a dit : « regarde j’ai un nouveau bonnet ! » J’ai trouvé ça fabuleux !!! Ca m’a mis de bonne humeur toute la journée et quand je l’écris, je le ressens encore.

Certaines personnes aiment écrire ou se dire les petits bonheurs de la journée en famille le soir pendant le repas… c’est aussi un bon moyen de créer un autre petit bonheur partagé !

Dites-moi, je suis curieuse de savoir si vous avez des petits bonheurs 😉 Un de mes préférés est d’être pieds nus dans l’herbe !

L’article égocentrique : le côté lumineux de la force

Me revoici me revoilà. Je vois que cette rubrique vous plaît bien alors je continue sur ma lancée 😉

Aujourd’hui je vais vous parler de ce qui, je pense, me caractérise le mieux : mon côté enjoué. J’ai une vie plutôt cool, une famille aimante, une belle maison, un bon métier dans lequel je m’épanouis, bref, aucune raison de voir la vie en noir. Malgré tout, comme pour tout le monde, il y a quelques petites ombres de temps en temps. Rien ne peut être à 100% lumineux.

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Mais voilà, j’ai choisi d’être positive, de voir les problèmes comme des nuages (plus ou moins gris ou même noirs) qui finiront par passer. Je ne cherche pas à les chasser, ce n’est pas toujours possible, je cherche juste à apporter un peu de bonheur qui pourra permettre de mieux supporter la météo le temps qu’il faudra. Et cet état d’esprit j’essaie de le garder partout. Je pense même que parfois c’est contagieux et que ça aide alors pourquoi s’en priver ?

Mais comment faire quand c’est un peu trop noir ? Je n’ai pas de solution miracle, je ne l’ai pas inventée non plus mais pour moi, voilà comment ça fonctionne. La photo ci-dessus a été prise depuis mon jardin… à chaque fois qu’il y a des arcs-en-ciel , ils apparaissent toujours à cet endroit c’est quand même fabuleux !!!

Et bien voilà, la phrase que vous venez de lire explique comment je fais ! En réalité, je sais apprécier les petites choses qui m’entourent. C’est très varié mais la plupart du temps, il suffit que j’ouvre mes yeux et mes oreilles.

Tout est là à portée de main : un vol d’oiseaux, un insecte, un nuage, de la brume, le souffle du vent (doux ou froid), un paysage, une odeur, le sourire d’un enfant, le rire d’un adulte, un clin d’oeil complice, un morceau de chocolat qui fond en bouche, une fraction de seconde de silence… bref chacun d’entre nous peut trouver des petits bonheurs il suffit d’être attentif. Et cela permet d’apporter un peu de plaisir et de paix.

Je vous laisse méditer et je reviens très vite vers vous avec un article qui parle des petits bonheurs ! 😉

La famille Zastuce est bien culottée !

Tout d’abord, MERCI pour vos retours sur l’article d’hier ! J’aime beaucoup cette idée de se serrer les coudes pour réussir à dire NON ! Promis je penserai à vous aussi la prochaine fois 😉

Le grand Petit Poulet a besoin de nouveaux sous-vêtements m’a-t-il dit. En bonne mère dévouée, je me suis exécutée 😉 Pour le moment, il n’y en a que deux mais d’ici la fin des vacances, j’envisage d’en coudre d’autres.

Patron du Ottobre 6/2016.

Partie sur ma lancée, j’en ai profité pour finir une culotte laissée en attente pour la P’tite Poulette. Il s’agit du modèle Thalassa de chez Petit D’om. C’est un patron de maillot de bain mais on peut s’en servir pour coudre des culottes.

J’en ai également cousu une pour moi. Je n’avais qu’une culotte taille haute et comme elle est très agréable à porter et qu’il me restait des chutes, je ne me suis pas privée ! Toujours le patron Paola de chez Petit patron.

Monsieur Zastuce n’est pas en reste, il y a quelques semaines, j’avais testé le patron BIP le slip de chez Etoffe malicieuse. Ce modèle lui plaît bien, il m’a même dit qu’il serait d’accord pour en avoir d’autres.

Voilà des chutes de tissu bien rentabilisées !!!